"WHAT DO YOU MEAN BY SILENCE?"
Jeanne Added ( Voice, Electronics), Yves Robert (Trombone), François Merville (Drums, Electronics)
"Le
silence est exploré à travers l'irradiant prisme de son
essence et de ses sens.En incluant une utilisation mesurée de
l'électronique, le quartet décline des combinaisons
dont l'audacieuse expérimentation ouvre sur l'inoui.
Contrastes fertiles entre improvisations délurées,
mystérieuse évanescence de la voix, accidents soniques,
apaisement intérieur: une lumineuse poétique du silence
comme semence du désir."
Fara C (L'humanité)
|
"WAT" (What a trans!)
Maxime Delpierre ( Guitar), Mathieu Jérome ( Keyboards), Olivier Lété (Bass), David Aknin ( Drums)
http://www.myspace.com/whatatrans
Le quintette propose des pièces longues où
l’improvisation a sa part mais qui restent organisées en
structures relativement complexes. Entre la basse d’Olivier
Lété, la guitare de Maxime Delpierre, le Rhodes et autres
claviers de Matthieu Jérôme, le violoncelle passé
par des pédales de delay et de distorsion (à la
manière de Dan Berglund, le contrebassiste de E.S.T.), on a
là un large éventail de timbres, accentué par la
personnalité marquée de chaque instrumentiste :
Lété a un jeu parfois presque funk, tandis que Delpierre
est plus purement rock.Imbriquant subtilement harmonie et dissonances,
WAT prend son temps pour séduire l’auditeur. Pendant que
la guitare installe discrètement des atmosphères en
demi-teinte (élégant, Delpierre n’est jamais dans
la démonstration - il reste au service du jeu collectif
grâce à une main droite d’une précision
rythmique diabolique), ou les détricote en passes noisy rock,
Courtois mène le jeu à coups de montées
harmoniques d’un lyrisme en demi-teinte, soutenues par les
claviers vintage et les nappes analogiques de Matthieu
Jérôme et par une batterie plus rock-indé que
jazz ; Aknin, hommes aux multiples savoir faire, passe avec
aisance - et un beau drive -, des rythmes ternaires à la
quasi-pop.Deux choses séduisent. Tout d’abord le jeu
économe du leader, davantage fondé sur les modulations
à l’archet (sur une même note tenue, Courtois fait
varier son trémolo élégant) que sur la
virtuosité démonstrative. Ensuite, et surtout, cette
manière - inédite dans le cross-over jazz / rock - de
pratiquer un certain jazz « de chambre »
(discret, subtil, cérébral, pondéré) tout
en s’abreuvant aux sources les plus stimulantes du rock : le
Velvet Underground et Sonic Youth pour le bruitisme, Stereolab pour les
claviers, Tortoise pour l’esprit d’aventure. On ne sait
plus très bien, en fin de compte, quelle musique travaille
l’autre, quelle pratique envahit quel territoire. A la fin du
beau concert de WAT ces frontières n’existent plus, et
c’est un bonheur de les avoir vues se défaire en temps
réel.
"L'HOMME AVION"
Zé Jam ( voice), Maxime Delpierre (guitar), Adrien Amey (Sax, Keyboards), Olivier Sens (bass), Guilaume Dommartin (Drums)
http://www.myspace.com/hommeavion
"Musicalement, on oscille entre l’univers signé
Courtois, le pop-rock saturé, quelques ambiances gainsbouriennes
période Melody Nelson et même des tourneries sautillantes
à la Manu Chao. Cet album a toute sa place dans l’univers
du jazz, il est le fruit d’un lent travail
d’écriture mais comprte aussi de belles tranches
d’improvisation. La voix de Zé Jam est polymorphe et
surprenante. On pense écouter une version politique pour grands
enfants éclairés de Kirikou, on croit reconnaître
Mc Solaar, mais c’est du Zé Jam. Un instrumentiste aux
cordes vocales colorées. Une diction veloutée, un rythme
impeccable, sachant traîner avec classe sur les syllabes, il est
le tronc musical de cette partition. Soutenu avec une complicité
qui frôle le jumelage par le violoncelle de Vincent Courtois, il
mène sans faillir son chemin jusqu’au dernier morceau.
Bien
sûr, les textes priment. Bien sûr, pas d’innocence
dans les propos. Il s’agit bien d’un discours construit et
parfaitement intelligible sur la place de l’Afrique dans notre
société, et des relations qui la gouvernent. Il
s’agit de ce regard d’homme avion, faussement naïf,
sur notre monde. On ne peut que sentir l’odeur de la route, celle
qu’ont parcourue ces musiciens avec leur projet
précédent, Les contes de Rose Manivelle, celle qui les a
menés jusqu’ici. On ne peut que souhaiter qu’ils
repartent encore. Ils n’en reviendront que plus riches."
Matthieu Jouan
|
|
TRIO COURTOIS COURVOISIER ESKELIN
Sylvie Courvoisier ( Piano), Ellery Eskelin ( Tenor saxophone)
New CD: "ASAP"(CamJazz)
Next european tour: April, May 2009
"Music can be magic and one listen to this group quickly reveals why." (All About Jazz New York)
"Here's three fantastic improvisers and musicians teaming for a lively,
brisk trio...What may surprise the uninitiated is the depth of
emotions, colors, and ideas this intimate trio can bring to its music."
(Baltimore City Paper)
|
"ECRITS ROCKS"
with Pierre Baux ( Comedian)
Direction : Matthieu Malgrange , Laetitia Zaepffel
"Ils ont vécu, et pour la plupart, ils en sont morts.
Les survivants, stars ou illustres inconnus, dépeignent cet
intervalle d’espace-temps, le New York des années 70,
comme le plus intense, le plus libre, le plus excentrique, le plus
fascinant des moments créatifs de la culture populaire
américaine.
Une série de situations tragiques et d’anecdotes,
essentiellement tirées du « Please Kill me » de Legs
McNeil et Gillian McCain, entrecoupées de textes de chansons
légendaires, le tout incarné avec ce mélange de
force et d’innocence, que l’on imagine être celui qui
flottait dans l’air à l’époque, par un Pierre
Baux magistralement polymorphe, et un Vincent Courtois qui ne se
contente pas de jouer le rock, mais est le rock.
Et si, pour une fois, c’était vraiment mieux, avant ?"
Evrim Evci
|
|